Etude hydrogéologique préalable à l'établissement des périmètres de protection de la source de Corlac

Une vingtaine de personnes avaient répondu à l'invitation du Syndicat intercommunal d'adduction de l'eau potable (SIAEP Cressensac/ Sarrazac) pour écouter la présentation effectuée par M. Muet, Docteur en hydrogéologie de la société CEBTP de Limoges. 

Dans un premier temps, il a présenté les différents périmètres  de protection pouvant exister autour d'une source : la protection immédiate réalisée par un grillage, la protection rapprochée pouvant être utile pour s'affranchir des risques de pollution accidentelle et enfin le périmètre de protection éloigné.

Le travail effectué par cette équipe permettra, à terme, à un hydrogéologue agréé de constitué un périmètre et de définir les mesures de protection pour la source de Corlac. A l'issue ce travail sera officialisé par un arrêté préfectoral.

Par conséquent l'objectif de l'étude présentée est de savoir d'où vient l'eau captée à la source de Corlac, d'améliorer la connaissance de la qualité de l'eau, de connaitre le fonctionnement hydrodynamique de la source, d'apprécier le vulnérabilité du captage, de rechercher les risques et l'évaluation de pollution et enfin de proposer le limites et les stratégies de protection.

Au cours de l'étude, trois phases se sont succédées à partir de la collecte des données, la recherche d'où provient l'eau avec la délimitation de l'aire d'alimentation et enfin les propositions de stratégie de protection.

Le débit de la source varie suivant la saison de 5,95 à 12,75 litres par seconde. La température est stable autour de 12,5 °C. L'eau est de bonne qualité présentant peu de variation dans le temps. La teneur en nitrate est dans les normes, de l'ordre de 15mg/l. Pas de pesticide ou polluant chimique de façon récurente.

La présentation des différents traçages réalisés sur la commune a été faite par le conférencier. Les différentes techniques d'injections des traceurs utilisées ont également été abordées.

Le vaste périmètre de la zone alimentant la zone de captage comprend les zones autour de La Bataillole, Le Fagnac, La Borie du Marchand, les Terres Basses et la Valeterie.

A titre d'exemple un produit traceur à base d'éosine met en moyenne 26 heures depuis Le Fagnac avant de ressortir à la source. Environ 34% de ce produit injecté a été restitué.

Les participants ont pu posé les questions de leur choix à M. Muet avant que le président du SIAEP remercie les personnes présentes et félicite l'orateur pour la qualitré de sa présentation et le travail effectué.

J-F S